Mapathon Brest-Madagascar le 13 décembre à l’UBO OpenFactory

Venez nous aider à cartographier les espaces de Madagascar sur OpenStreetMap, la carte du monde collaborative et libre

Inscriptions souhaitables : https://www.eventbrite.ca/e/billets-mapathon-a-brest-ubo-open-factory-52931082292

CartONG organise un mapathon centré sur Madagascar avec l’UBO Open Factory et Tiriad et les groupes locaux. Vous pourrez découvrir la cartographie participative et humanitaire dans OpenStreetMap : pas besoin d’être un expert, c’est accessible à tout le monde ! Comme nous aimons lier l’utile à l’agréable, nous vous proposons de partager un repas commun qui sera lui aussi contributif et collaboratif: l’idée étant que chacun ramène un plat à partager avec tout le monde !

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Retour sur le SotM-FR 2018 de Bordeaux (suite)

L’association OpenStreetMap France vous propose de vous replonger au cœur du dernier State Of The Map France qui s’est déroulé à Bordeaux du 1er au 3 juin 2018. Nous avons déjà publié un premier article le mois dernier et, comme promis, voici le 2ème article qui reprend les interventions du vendredi 1er juin. Nous allons vous présenter aujourd’hui les présentations du reste de la journée du vendredi, de 11h30 à 17h30, regroupées par salle.

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Retour sur le SotM-FR 2018 de Bordeaux

L’association OpenStreetMap France vous propose de vous replonger au cœur du dernier State Of The Map France qui s’est déroulé à Bordeaux du 1er au 3 juin 2018. Pour cela, nous allons publier plusieurs articles qui vont reprendre les présentations du séminaire.

Vous allez pouvoir revoir le début de matinée du vendredi. Dans un premier temps, vous pourrez revivre le discours d’accueil, tandis qu’Irène Hirt et Matthieu Noucher nous expliqueront pourquoi « OpenStreetMap est mort, vive OpenStreetMap ! » ; et dans un deuxième temps, nous verrons les trois Lightning talks de la fin de matinée.

Mais commençons tout d’abord par cette petite vidéo qui synthétise ces 3 jours passés à Bordeaux.

Vous êtes dans le bain ? alors poursuivons par le discours d’accueil et la présentation intitulée « OpenStreetMap est mort, Vive OpenStreetMap ».  La vidéo suivante reprend les questions/réponses de la précédente présentation.

A l’issue de cette première présentation, nous vous proposons de revoir les 3 lightning talks de la matinée :

Nous espérons que cet article vous plaira et vous retrouverez une nouvelle série de présentations dans un prochain article consacré au State Of The Map France 2018 de Bordeaux.

De plus en plus de collectivités misent sur OSM

Paru initialement sur https://labo.societenumerique.gouv.fr/2018/10/17/collectivites-misent-openstreetmap-cartographie-participative/

carto-partie
des citoyens, cartographiant ensemble leur quartier

Un certain nombre de collectivités proposent aux citoyens de contribuer à la connaissance de leur territoire : une manière de co-construire le territoire avec les habitants et parfois aussi de compenser l’érosion des ressources budgétaires. Elles s’appuient, notamment, sur OpenStreetMap. Outre les informations classiques  comme les voies de circulation, le bâti ou les surfaces aquatiques, les utilisateurs peuvent incorporer dans cette carte collaborative des données comme les pistes cyclables, les bennes à verre, les toilettes publiques ou les points d’eau potable. Certaines collectivités (comme la communauté de communes Caux Vallée de Seine ou le département de l’Allier) organisent même des ateliers, sur le modèle des carto-parties organisées des communautés OpenstreetMap, pour rassembler sur une période de temps réduite un maximum d’informations sur un territoire donné.

Cartographie collaborative des aménagements cyclables en Île-de-France

Île-de-France Mobilités (ex-STIF, Syndicat des transports d’Île-de-France) a entrepris en 2017 d’associer les Franciliens au recensement des aménagements cyclables sur l’ensemble de la région. La connaissance la plus exhaustive possible (et de bonne qualité) de ces aménagements et leur actualisation visent la mise au point d’outils de calculs d’itinéraires tout en contribuant aux politiques locales en faveur du vélo. Outre les collectivités, les agences d’aménagement et d’urbanisme et les acteurs franciliens du vélo (comme l’association Mieux se Déplacer à Bicyclette), ce projet s’appuie sur la communauté OpenstreetMap. Il repose aussi sur la contribution des personnes qui peuvent signaler directement dans OpenstreetMap ou via un portail dédié, les divers aménagements cyclables existants : piste cyclable, bande cyclable, double-sens cyclable, voie de bus ouverte aux vélos, stationnements. La Compagnie des Mobilités, accompagnée de Carto’Cité et de l’association Mieux se Déplacer à Bicyclette, assure l’animation de cette campagne. (Une démarche de même nature avait été conduite à Lyon, La Ville à Vélo, mais a l’initiative, cette fois, d’une association).

Ville de Lannion : des concours pour documenter le territoire

Apres avoir utilisé une application payante pour établir le plan de la ville, Lannion a décidé en 2016 de passer sous OpenStreetMap.  Pour impliquer les citoyens, elle organise depuis des concours. En 2016, elle avait invité les citoyens a documenter la carte sur le thème de l’accessibilité: près de 1500 contributions avaient  été enregistrées : cheminements, mobilier urbain, commerces.  La seconde édition, en 2017,  portait sur les commerces.  La troisième édition en 2018 portait sur le thème des randonnées et déplacements doux. Les contributeurs étaient appelés à compléter les données dans de nombreux domaines : pistes cyclables, chemins, voies navigables, itinéraires équestres,  points d’intérêts sur les sentiers (bancs, signalétiques, parkings…).

Allier : collecte participative des données géographiques à l‘échelle d’un département

Le département de l’Allier a décidé de faire appel à ses habitants pour se constituer une base de données géographiques, plutôt que de recourir à un prestataire. Il organise, à cette fin, des carto-parties. En mars dernier, les habitants étaient invités à signaler sur la carte collaborative du département la présence des stations-service disponibles sur leur territoire, ainsi que la présence des distributeurs automatiques de billets (DAB). 597 points ont ainsi été recensés.

Montpellier : les services de la métropole collaborent avec la communauté OpenStreetMap

Dans le cadre de sa démarche OpenData, Montpellier Méditerranée Métropole a noué une coopération avec la communauté locale OpenStreetMap pour mettre à jour les données relatives aux 31 communes de la métropole. Montpellier Méditerranée Métropole partage les bonnes pratiques sur la page Montpellier du wiki OpenStreetMap

Lorient Agglomération : un recensement collaboratif des itinéraires accessibles aux personnes à mobilité réduite

Lorient Agglomération souhaitait disposer d’un outil pour suivre l’évolution des différents travaux de mise en conformité, tenir à jour la liste des établissements recevant du public situés sur le territoire et d’informer le mieux possible les personnes en situation de handicap du degré d’autonomie de leurs déplacements. La carte interactive mise en place intègre toutes les données d’accessibilité (tronçons de voirie accessibles aux personnes en fauteuil roulant, intersections avec indicateurs sonores pour les mal voyants, points d’intérêt, établissements recevant du public, parcs, stations et lignes de transports, places de stationnement, événements, équipements touristiques…). 25 référents (un par commune membre de Lorient Agglomération) contribuent à l’enrichissement et à l’actualisation des aménagements réalisés. Parallèlement à cette application de géolocalisation, Lorient Agglomération a réalisé avec la société Handimap, un calculateur d’itinéraire, permettant de cartographier l’accessibilité en fonction du niveau de difficulté ou du type de handicap.

Cartographie collaborative au Seignanx pour la promotion touristique du territoire

L’Office du tourisme du Seignanx (Landes) a entrepris de faire appel aux acteurs locaux (communes, services délégués, opérateurs touristiques) et aux habitants pour documenter la cartographie du territoire. Le projet s’appuie sur OpenstreetMap et réutilise des données existantes, comme les données touristiques, issues de la base de données ouverte Sirtaqui. Le projet est financé par la région Nouvelle Aquitaine et le département des Landes, dans le cadre d’un soutien aux projets « Tourisme Innovant ».

Géolocalisation des travaux  en cours à Villenave d’Ornon

La mairie de Villenave d’Ornon s’appuie, elle aussi, sur l’utilisation d’OpenStreetMap pour améliorer l’information des habitants. Dans une première phase, le projet vise l’information sur les travaux en cours. Cette démarche s’étendra, dans un second temps, aux services ( santé, social) et aux équipements culturels et sportifs.

Le Maine-et-Loire se tourne vers Openstreetmap comme alternative à Google Maps

Les nouveaux tarifs professionnels pour les services de Google Maps sont entrés en vigueur en juillet dernier. Si les particuliers peuvent continuer à se géolocaliser gratuitement aux services de la firme américaine, les entreprises et collectivités qui intègrent les services Google Maps pour étoffer leur site Web ou leur application sont soumis à de nouveaux tarifs. Le plafond de 25 000 cartes par jour est ainsi passé à 28 000 par mois soit un peu moins de 1 000 affichages par jour. Parallèlement, le tarif de 0,5 dollar pour 1 000 cartes affichées passait à 7 dollars. Un site qui affiche 10 000 cartes par jour passe donc de 0 000 à 1 764 dollars par mois et un site avec 100 000 cartes affichées par jour voit son coût multiplié par plus de 500. Autant de coûts supplémentaires difficiles à absorber pour les collectivités territoriales. Parmi les alternatives figurent l’utilisation des API du Geoportail de l’IGN ou encore les extensions proposées par les éditeurs de systèmes d’information géographique (SIG).

Le département du Maine-et-Loire (dont le site web compte 200 000 visiteurs chaque mois et qui intègre des services de cartographie : trafic routier, carte des sentiers nature, annuaire des établissements d’accueil des personnes handicapées, carte pour connaître son collège de rattachement ou pour trouver des assistantes maternelles) a entrepris, pour son site web, d’appuyer l’ensemble de ses cartes sur OpenStreetMap, « afin de continuer d’offrir un service de qualité au meilleur coût ».

NB : Cet article de blog est adapté librement de l’article de Mission Société Numérique, publié le 17 octobre 2018 et mis à disposition sous Licence Ouverte.

N’hésitez pas à consulter l’article d’origine ainsi que ses différentes sources pour plus d’informations.

Bilan du projet du mois de Juillet 2018

Fig.1 Un poste électrique cabine François Lacombe | CC BY-SA

Ce billet est destiné au bilan du projet du mois de Juillet dernier dédié à l’enrichissement de la cartographie des postes électriques des réseaux de distribution libérée par Enedis le 16 mai 2018.
C’est un sujet qui anime OSM, comme beaucoup d’autres, depuis plusieurs années. Le plan des rues n’est en effet pas la seule infrastructure à être cartographiée, toutes les données caractérisant notre environnement sont d’intérêt. La connaissance des réseaux électriques est importante pour mener à bien les transitions énergétique et écologique de ce début de siècle.

OpenStreetMap France est engagé depuis sa création en 2011 pour l’ouverture de données de la part d’administrations ou d’acteurs privés titulaires de missions de service publics. Cela dans le but de rendre notre cartographie plus exhaustive et inclusive et promouvoir les avantages de ce projet.
La libération de ces données d’infrastructure – Plus de 720 000 enregistrements – marque d’ailleurs une étape dans la quête que nous poursuivons. Plusieurs années ont été nécessaires pour montrer que cela pouvait avoir un intérêt, bien qu’OSM ne soit pas directement impliqué dans la démarche de l’entreprise.
L’avantage est double pour OSM : nous allons pouvoir qualifier plus précisément plus de 500 000 bâtiments, dont certains sont absents du cadastre. Nous allons aussi pouvoir enrichir la connaissance des réseaux avec des données métier d’intérêt.
Le fichier libéré par le distributeur d’énergie manque toutefois d’attributs et se contente d’exposer des points. Ces positions sont déjà très utiles pour mieux cibler nos visites terrain, à la recherche des informations visibles.
Les sites techniques sièges de ces fameux postes électriques peuvent revêtir diverses apparences et un travail de terrain doit être mené pour en obtenir toutes les caractéristiques.
Vous pouvez vous rendre compte des différentes possibilités dans la notice rédigée pour le projet

Comment faire ?

Les conditions étaient réunies pour constituer un sujet :

  • Une étendue nationale, pouvant permettre à chacun de s’impliquer à son niveau dans l’environnement de son choix
  • Des données de bonne qualité sur lesquelles travailler, sans partir d’une feuille blanche
  • Des outils disponibles pour avoir une vision des objets à visiter
  • Un ou plusieurs animateurs prêts à faire un suivi pendant la durée du projet
  • Des possibilités de contribuer à la fois en extérieur et aussi depuis les vues aériennes ou avec Pic4Review / Mapillary à distance.

La décision de lancer un sujet pour le projet du mois a été prise fin mai, ce qui laissait un bon mois pour rédiger la notice ci-dessus et recueillir l’avis des contributeurs intéressés sur la mailing-list de discussion. Ces avis ont d’ailleurs été précieux pour améliorer la qualité de la documentation et ajouter des exemples locaux pour guider correctement les non-spécialistes des réseaux.
Cela a d’ailleurs contribué à la rédaction de ce patron pour diminuer la taille de la barrière à l’entrée que constitue la rédaction d’une notice lors de futur projets.

Le déroulement

Fig.2 Osmose indiquant les postes manquants

Les données ouvertes ont été intégrées à Osmose très rapidement, on apprécie le dévouement de son administrateur ;). Osmose est l’outil de maintien en qualité de la base de données. Il expose les résultats de différents tests mais aussi la comparaison avec les fichiers issus des ouvertures de données. Il est ainsi possible de connaître les objets manquant par rapport aux données officielles, voire d’offrir un retour vertueux à celui qui ouvre en lui indiquant d’éventuelles différences avec la vue terrain d’OpenStreetMap. Cela a permis d’avoir très vite une idée de l’effort à fournir pour ce projet du mois : il faudra bien plus qu’un mois pour tout couvrir.
La 1ere proposition a été adressée à la communauté le 18 juin (#RadioLondres) et plusieurs contributeurs ont permis d’enrichir la notice consultable aujourd’hui.
Le suivi réalisé avec Overpass-API et plusieurs requêtes montre que plus de 2200 objets ont été édités pendant la phase de préparation, avant le début du projet proprement dit.
Une seconde annonce a été faite le 2 juillet pour lancer officiellement les contributions sur le sujet proposé.
Le mois de Juillet est plutôt adapté pour des visites de terrain, en profitant de ses vacances ou weekend pour se rendre dans des endroits moins routiniers que le restant de l’année. C’est ce que j’avais choisi d’ailleurs pour réaliser le plus gros de ma contribution.
Le suivi et les échanges se sont poursuivis pour lever les différents points de doutes quant à des situations particulières sur le terrain, ce qui reste important pour maintenir le niveau de motivation global.

Bilans

Fig.3 Principaux contributeurs au projet

Au vu du nombre de contributions, le bilan du projet est positif. Cela a été aussi une occasion d’aller à la rencontre de la communauté dans un format moins habituel. Au-delà des centres d’intérêt techniques, pouvoir faire l’animation dans ces conditions est aussi humainement enrichissant.
Le suivi cumulé depuis le 1er juin montre que 5 657 objets ont été édités par la communauté, dans toutes les régions de France. Sur Juillet, les 3500 objets édités indiquent qu’il faudrait plus de 200 mois comme celui-ci pour qualifier l’ensemble des objets présents dans le fichier initial.
Certains se sont d’ailleurs beaucoup investis (à Toulouse et à Nancy) puisque je n’ai moi-même contribué qu’à hauteur de 4% au pot commun.
Ce bilan rédigé avec plus de recul montre que les contributions ne se sont pas arrêtées pour autant au 31 juillet. Le Projet du Mois a donc permis de donner de la visibilité sur le sujet, d’inciter une part de la communauté à s’investir et à compléter la documentation permettant à une population peut-être plus large de continuer à contribuer.
Pour peu que les outils soient prêts, la documentation accessible et les animateurs présents, c’est donc une bonne occasion d’inciter à participer autour d’un sujet donné et contribuer à sa manière au succès quotidien d’OpenStreetMap.

 

 

 

Voir aussi

Cartographie des réseaux d’énergie sur le wiki OSM

François Lacombe

Retour sur la cartopartie à Felletin (23)

Le contexte

La Gare de Felletin, bâtiment emblématique de la ville a été récemment acquis par Quartier Rouge, une association du village. L’association souhaite prendre le temps de réfléchir à la manière dont elle peut rénover le bâtiment ainsi que mettre en valeur le lieu dans la ville. Elle a donc construit l’événement annuel « horizons géographiques » autour des questions d’habitat et communs par la thématique

« Convoquer par notre présence un espace commun »

Ce lundi 23 juillet matin, l’association a proposé à Marin Baudin, paysagiste au CAUE de la Creuse et l’architecte Nicolas Dahan de venir faire une ballade et discussion autour du quartier de la Gare. Une vingtaine de personnes ont participé aux échanges.

Le lundi après midi, nous avons organisé une cartopartie nourrie d’échanges de la matinée. Une quinzaine de personnes ont participé à l’atelier. Étaient présent, des informaticiens, cartographes, paysagistes, universitaires, curieux, habitants, urbanistes et animateurs de radio.

Déroulé

Après une introduction autour de la cartographie générale, de google map à waze en évoquant les différents lieux où se niche l’information géographique, nous avons échangé sur ce qu’apporte OpenStreetMap vis-à-vis des services existants, l’histoire du projet et les défis actuels.

Par la suite, nous avons identifié des thématiques sur lesquelles les participant.e.s ont souhaité travailler. (30mn)

Nous avons constitué des petits groupes de 4 / 5 personnes par thématiques.

Chacun, équipé de tablettes en bois prêtées pour l’occasion a pu réaliser la cartographie sur papier sur une base d’atlas produits avec Fieldpapers (1 heure). Au retour de la ballade, nous avons saisi les informations sur ID , l’éditeur en ligne, en créant des comptes par utilisateurs l’occasion (45 mn)


Relevés Mapillary réalisés par l’un des groupes sur place.

Les envies cartographiques exprimées.

Les participants ont formulé des envies cartographiques variées autour de la gare et de Felletin.

Cartographie des parcelles autour de la gare pour avoir une meilleure idée des espaces disponibles.

Cartographie des ateliers de la gare et des artisans dans l’idée de produire un plan local.

Cartographie pouvant être intéressante pour des installations artistiques dans Felletin sous condition d’accord des personnes concernées. Des prises de vue 360° pour Mapillary ont été réalisées pour l’occasion

Cartographie des bancs de la ville il est important de savoir où sont les endroits propices à la banturle mot occitan limousin décrivant l’art de jouir à ne rien faire. Le sens varie selon les région, je m’en suis aperçu lors du State Of The Map – Fr 2018.

Cartographie des arbres, plantes et fleurs autour de la gare. Il est intéressant de noter que l’inventaire botanique limousin a recensé de nombreuses plantes très spécifiques dont l’origine est liée aux graines qui arrivaient avec les trains de marchandise.

Cartographie du trajet en train Felletin Busseau sur Creuse pour préparer un événement de la fin de semaine, un voyage en train commenté.

Observatoire de l’habitat pour suivre le travail initié en 2014 par un habitant sur la vacance du bâti.

En bilan

La journée riche en échanges a permis de donner un premier regard collectif sur le projet OpenStreetMap et de réfléchir à comment celui-ci peut appuyer les initiatives locales. Nous n’avons pas pris le temps de saisir toutes les informations recensées pendant l’après midi, préférant plus échanger sur les usages possibles à partir d’OpenStreetMap. Cela est tout aussi important.

D’autres événements auront donc lieu dans la montagne limousine suite à cette journée. Merci aux personnes ayant organisé le SOTM-FR 2018 qui nous a donné goût à organiser cet événement.

Merci aux voisins designers de Détéa pour leurs tablettes confortable pour cartographier debout 🙂

photo de tablette en bois
tablette de relevés terrain.

 

Les projets mentionnés

L’écosystème OpenStreetMap étant vaste, plusieurs projets ont été mentionnés dans lors de cette rencontre.

Umap: site pour réaliser une carte publique personnalisée pour mettre en valeur des informations spécifiques d’OpenStreetMap simplement ou recenser des informations qui n’auraient pas leur place dans le projet.

Maposmatic Site web pour réaliser des grands plans (A0) depuis OpenStreetMap.

fieldpapers site web pour faire simplement un plan d’une zone sous forme d’Atlas.

QGIS logiciel libre de SIG multi usage relativement bien connecté à OpenStreetMap (via le plugin QuickOSM, merci à 3liz pour cette réalisation).

STAMEN fonds de cartes originaux (type pastel et toner) issus d’OpenStreetMap réalisé par des designer

openstreetmap.bzh carte bretonne issue de OpenStreetMap. Certaines personnes souhaitent voir apparaître un équivalent en langue occitane.

Mapillary Un équivalent libre, personnalisé et plus poussé pour les utilisateurs que google Street View. Cependant, celui-ci n’est pas, pour le moment aussi riche que ses concurrents directs.

Live OpenStreetMap affichage en direct des contributions OpenStreetMap à l’échelle mondiale.

Hotosm : projet humanitaire autour d’OpenStreetMap.

Map compare : pour comparer OpenStreetMap avec Bing, google map, here ou Apple maps.

YoHours éditeur d’heures d’ouverture (Merci Adrien Pavie pour l’outil).

Maps.me une solution de cartographie simple, libre et hors ligne où il est possible de télécharger les données sur son téléphone.